Présentation
La Compagnie
Aéronef : n.m. tout appareil capable de s’élever ou de circuler dans l’atmosphère.
L’aéronef est un mot qu’on utilisait autrefois pour parler du futur. Prenant exemple sur le vol des oiseaux ou de certains coléoptères particulièrement habiles en leur art, il désigne plus généralement une manière non conventionnelle de lutter contre la pesanteur, les distances, les frontières.
Florent Kieffer
La Compagnie l’aéronef, danser à la croisée des formes
Créée en 2012 à Epinal, la Compagnie l’aéronef a pour objet de développer des projets de création chorégraphique originaux et pluridisciplinaires. Au coeur de ce travail, la pratique de la danse contemporaine, toujours en lien et en croisement avec d’autres formes vivantes ou patrimoniales : l’image, l’écrit, la musique.
Mise en corps du texte, mise en image du corps, hybridation du chant et de la danse, danse avec des objets animés, mise en scène de l’image par le corps, scénographie du mythe : l’écriture chorégraphique se construit dans ces différentes tensions. Elle cherche à s’emparer, en y mettant le corps, de morceaux visibles ou invisibles du patrimoine. De tous les patrimoines : la chanson d’amour, la Citroën DS, la fiancée d’Hamlet, l’eau, les superhéros, les mythologies de Barthes, la peinture, la photographie, l’industrie ou les arts textiles.
La compagnie se veut un lieu de création ouvert à l’extérieur, notamment par la diffusion de ses productions dans des lieux non dédiés (friches, usines, musées, galeries d’art), l’animation de stages pluridisciplinaires, la pratique de bals contemporains. Elle porte une réflexion sur la place de la danse dans la société, les liens ou les ruptures qu’elle crée entre les groupes, les perturbations qu’elle génère dans les lieux ou les organisations, les dynamiques qu’elle insuffle sur le territoire, les questions qu’elle soulève dans nos histoires et nos espaces communs.
Anne Marion
Danseuse, chorégraphe
Elle commence la danse à l’âge de cinq ans. Depuis, et sous différentes formes, de la plus académique à la plus contemporaine, elle n’a cessé de danser. En 2012 elle fonde la Compagnie l’aéronef, commence dans différents ensembles un parcours professionnel, se forme et obtient le Diplôme d’État. Ses deux premières créations, La Nouvelle Citroën : ballet automobile et Je t’aimais oui mais, mettent en relation la danse et le texte (Roland Barthes, Serge Gainsbourg).
Menée en parallèle de ses études de lettres, sa formation en danse ne l’en a jamais détournée. Ses humanités ont au contraire forgé sa sensibilité aux textes, à l’histoire de l’art sous toutes ses formes, l’engageant à questionner la place du corps et du mouvement dans la création. Ni détenue, ni entravée par cet héritage, elle fait de cette attache le point de départ d’un dialogue incessant avec tous les genres et toutes les écritures chorégraphiques contemporaines.
En 2007, elle vit sa participation à La Pierre et les songes, d’Odile Duboc, comme un moment clé. En 2012, sa rencontre avec Pascale Houbin l’amène à écrire ses premières chansons de gestes. Depuis 2013, elle collabore avec des photographes, des musiciens et des plasticiens, a travaillé en tant que danseuse interprète au sein de la compagnie Ormone d’Aurore Gruel, et poursuit sa propre recherche au sein de la Compagnie l’aéronef, autour de la question du croisement des écritures. Dans Ophélie (création 2016), Love Songs (création 2017), S (création 2018), son écriture chorégraphique se déploie à travers l’hybridation des genres et la recherche constante d’une poésie visuelle et spectaculaire où la scénographie tient toute sa place.
Dans ses dernières pièces, sa collaboration avec Olivier Irthum l’amène à faire dialoguer le corps avec des formes monumentales (automobile, robe-marionnette, chrysalide), signes et objets d’exploration, de claustration, de projection mentale.
L’équipe
Scénographie,
création lumière
Olivier Irthum
Création musicale
Jean-Nicolas Mathieu
Santiago Moreno
Artistes chorégraphiques
Sébastien Cormier
Morgan De Quelen
Véronique Laugier
Amon Bey
Lucile Guin
Regards extérieurs
Pascale Houbin
Florent Kieffer
Régie
Valentin Bergiron
Philippe Hariga
Costumes
Gisèle Perrin
Frédérique Regnaud
Plasticiens
Francois Klein
Leila Thiriet
Gilbert Villemin
Photographie
Claudine Aumeeruddy
Dominique Georgel
Jacky Joannès
Jean-Marc Viret
Vidéo
Valentin Bergiron
Serge Daongam
Emilie Salquèbre
Bureau de l’association
Virginie Duval-Wingel
Aurélie Leduc
Jérémy Lopez
Sophie Richard
Michel Terrier
Production-diffusion
Audrey Taccori
Partenaires
La Méridienne, Théâtre de Lunéville, scène conventionnée pour les écritures croisées
Le Carreau, Scène Nationale de Forbach et de l’Est Mosellan
Le Trait d’Union- La Scène Neufchâteau
Le Pôle Danse des Ardennes Sedan
ATP des Vosges
CCN Ballet de Lorraine Nancy
Scènes Vosges
Scène 2 Senones
L’Agence Culturelle Grand EST
Musée d’Art Ancien et Contemporain MUDAAC Épinal
La Lune en parachute Épinal
L’École Supérieure d’Art de Lorraine
Le Cri des Lumières Lunéville
Musée de la Lutherie Mirecourt
Le Salon Cousu de fil rouge
Centre culturel Léo Lagrange Épinal
La Ville d’Épinal
Le Conseil Départemental des Vosges
La Région GRAND EST
La DRAC GRAND EST
Ministère de l’économie, des finances et de la relance

